Le retard mental chez l’enfant : Quels diagnostiques et quelle prise en charge ?

Publié: 27 avril 2015 dans Non classé

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Le retard mental : De quoi s’agit-il ?

Chez les enfants, les troubles de l’intelligence sont appelés « retards mentaux » et leur sévérité dépend des scores de Quotients Intellectuels (QIs).

La définition du « retard mental » porte à la fois sur des aspects psychométriques (calcul des QIs) mais aussi sur le retentissement du handicap intellectuel dans la vie de tous les jours.

Dans un langage plus scientifique, « Le retard mental » est souvent associé à des syndromes neurogénétiques qui portent le plus souvent le nom de leurs illustres découvreurs (syndrome Prader-Willi, syndrome d’Angelman, syndrome de William-Buren, syndrome de Down, syndrome de Cornélia Delange, syndrome de Rett).

En règle générale, L’enfant présentant un « retard mental » présente une immaturité affective, un certain entêtement, avec des persévérations, un manque de logique, une Impulsivité avec des passages à l’acte, une intolérance à la frustration, un retard de langage, une peur excessive, et un manque d’initiative majorée par un défaut de compréhension des règles sociales.

Mais le plus important est de vite le diagnostiquer pour un accompagnement conséquent.

Quels sont les signes du retard mental ?

  • Des performances intellectuelles significativement inférieures à la moyenne explorées par des tests de QIs appropriés.
  • Limitation des compétences adaptatives dans des domaines tels que : l’autonomie, la communication, les capacités sociales les apprentissages le travail…

Il existe plusieurs types de retards mentaux :

  • Le retard mental est qualifié de léger : quand le QI est compris entre 50 > QI < 70 : Il se repère au moment du passage au CP. Le langage oral est acquis même s’il y a eu retard dans son acquisition. L’autonomie dans la vie quotidienne est également acquise.
  • Le retard mental est moyen : quand le QI se situe entre 35 > QI < 50 : Il se repère vers trois ans. Le langage oral est limité surtout dans la compréhension. L’autonomie dans la vie quotidienne est variable.
  • Le retard mental est grave : quand le QI est compris entre 20 > QI < 35 : Il se repère dès l’entrée en maternelle. Il y a souvent déficits sensoriels et/ou moteur associés. L’autonomie dans la vie quotidienne est difficile à acquérir.
  • Le retard mental est profond : quand le QI < 20. Le langage est peu développé, les déficits sensoriels et moteurs sont souvent présents. Le besoin d’assistance est permanent.

Lorsque l’un de ces signes est présent dans la vie de votre enfant, aux fins d’écarter tout doute, il est nécessaire de vous rapprocher des spécialistes pour des examens spécialisés notamment :

Un bilan ophtalmologique et ORL.

Un bilan psychologique : tests de QI verbal et non verbal.

Un bilan orthophonique (niveau d’acquisition de la parole et de la compréhension.

Un examen médical neuropédiatrique et ou pédopsychiatrique : pour rechercher aussi les causes et/ou les problèmes associés :
– un accident périnatal (obstétricaux, anoxie néonatale),
– une méningite ou encéphalite postnatale,
– une déshydratation
– une épilepsie (syndrome de West, ou Lennox-Gastault),
– des facteurs psychosociaux (Carences graves de soins et/ou mauvais traitements),
– un syndrome neurogénétique identifié comme : La trisomie 21 ou Syndrome de Down (développement dans notre prochain article)

 Lorsque vos doutent sont confirmés suites à ces examens, vient alors l’étape de la prise en charge.

 Quelles prises en charge et quels types d’aménagements scolaires ?
Les prises en charge varient selon la sévérité du retard mental et des capacités d’autonomie dans la vie de tous les jours.

  •  Un suivi neuropédiatrique
  • Des prises en charge adaptées aux profils cognitifs et d’acquisitions en langage.
  • Une pédagogie et une éducation adaptées soit en Institut Médico Éducatif soit une scolarité adaptée de type CLIS.
  • Le contact avec les associations :

Au Bénin, des structures se donnent corps et âmes pour meilleur la vie de ces enfants. Nous voulons reconnaitre ici, les exploits de :

ONG La CHRYSALIDE, située à Cotonou, Quartier ST Michel, et Présidée par Claudine LAWSON DAÏZO, une Dame expérimentée pour donner réponses et un accompagnement adapté aux besoins de vos enfants. Elle est joignable au (00229) 97 08 96 78.

Je voudrais reconnaître la disponibilité et l’efficacité des psychopédagogues et Psychologues formés au Département de Psychologie et des Sciences de l’éducation de l’UAC, pour vous accompagner et vous offrir les meilleures prestations.

Contacts de leur groupe Whatsapp : « L’éducation, notre devise » (Appels, sms, adhésions) Administré par La psychopédagogue Pamela VODOUNON-HAGBE, Téléphone : (00229) 97 17 66 91

Article écrit par Roméo Ayena, Psychopédagogue E-mail : ayromas@gmail.com /

Blog : www.blogayena.wordpress.com / Téléphone : 00229 66 01 11 20

Sources : www.enfantdifferent.org / www.unpeip.org

commentaires
  1. Achem dit :

    Merci pour l’initiative et c’est du bon comme début. Mais je voulais ajouter que la famille des « dys » est aussi considérée comme des troubles de l’apprentissage qui peuvent faire partie des causes du retard mental… Merci

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  2. ayromas dit :

    Merci pour le complément. Très juste!

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  3. Edouard da -COSTA dit :

    Félicitation Roméo. La légende continue.

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  4. VODOUNON HAGBE Pamela dit :

    Très belle initiative…merci de faire de l’ éducation une priorité..j’ espère qu’avec ces articles , beaucoup de choses seront corrigées..bonne chance à toi mon grand

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