Votre enfant a toujours quelques accidents la nuit ?

Mais au fait, quand est-ce qu’on parle d’énurésie, le fameux pipi la nuit ?

Schématiquement, on peut repérer les différentes étapes des phases de propreté :

  • A partir d’un an et demi, bébé sait qu’il a fait pipi dans sa couche ;
  • Entre un an et demi et deux ans et demi, il apprend à être propre durant la journée ;
  • Autour de trois ans à quatre ans, il devient propre la nuit (avec éventuellement quelques accidents rares).

Normalement, tous les enfants sont propres la nuit à 5 ans au plus tard, 6 pour les retardataires. Mais 10 % des bambins ne sont toujours pas propres après cet âge.

Des causes psys ?

On peut suspecter une cause psy quand un enfant, après avoir été propre plusieurs mois, se met tout à coup à refaire pipi au lit. On appelle cela une énurésie secondaire.

Cela traduit souvent une anxiété, un stress face à une situation nouvelle : naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, déménagement, changement de classe, séparation des parents… Mais ce type d’énurésie ne représente que 20 % des cas. Les 80 % restants sont des énurésies dites primaires : l’enfant n’a jamais réussi à être propre la nuit. Dans ce cas, il s’agirait d’un problème physiologique : problème hormonal, vessie trop petite.

Des conséquences psys

Même si le pipi au lit n’a pas forcément des causes psys, il a toujours un retentissement psychologique important. La plupart des enfants se sentent ainsi honteux et perdent leur confiance en eux. Or cela handicape bien souvent la vie sociale : selon une étude menée sur les enfants énurétiques* :

  • 42 % refusent d’aller dormir chez un copain ;
  • 38 % ne veulent pas partir en colonie ;
  • 11 % ne veulent pas partir de chez eux du tout !

Et le retentissement est très important : anxiété, troubles du sommeil, irritabilité sont courants chez ces enfants qui vont des fuites nocturnes.

Des solutions psys ?

En cas d’énurésie, il est bien sûr important de consulter un psy ou un médecin, qui pourra identifier la situation problématique à l’origine du trouble. Avant tout, il faut DÉDRAMATISER la situation auprès de l’enfant, lui faire comprendre qu’il n’est pas le seul, et que ce petit problème est passager et se soigne. Puis il faut éliminer une cause environnementale simple : un coucher sans aller aux toilettes, une prise de boisson trop importante le soir, etc. La mise en place de bonnes habitudes est souvent efficace :

  • Le faire boire plus pendant la journée, et moins le soir (en limitant aussi les soupes !) ;
  • Établir le rituel d’aller faire pipi juste avant d’aller se coucher ;
  • Laisser une petite veilleuse pour aller aux toilettes la nuit ;
  • Évitez de le punir à chaque fois, cela aura toujours l’effet inverse !

Si avec quelques conseils,  le trouble ne disparaît pas au bout de quelques semaines, il faudra envisager un problème plus important. En cas d’énurésie secondaire, consulter un spécialiste s’impose : il pourra identifier la source d’anxiété pour l’enfant. La solution sera alors pour les parents d’essayer de combler le manque ou résoudre le problème familial qui inquiète l’enfant. La parole est essentielle.

* Étude de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (Anaes), mars 2003

Sources: doctissimo.fr

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Le retard mental : De quoi s’agit-il ?

Chez les enfants, les troubles de l’intelligence sont appelés « retards mentaux » et leur sévérité dépend des scores de Quotients Intellectuels (QIs).

La définition du « retard mental » porte à la fois sur des aspects psychométriques (calcul des QIs) mais aussi sur le retentissement du handicap intellectuel dans la vie de tous les jours.

Dans un langage plus scientifique, « Le retard mental » est souvent associé à des syndromes neurogénétiques qui portent le plus souvent le nom de leurs illustres découvreurs (syndrome Prader-Willi, syndrome d’Angelman, syndrome de William-Buren, syndrome de Down, syndrome de Cornélia Delange, syndrome de Rett).

En règle générale, L’enfant présentant un « retard mental » présente une immaturité affective, un certain entêtement, avec des persévérations, un manque de logique, une Impulsivité avec des passages à l’acte, une intolérance à la frustration, un retard de langage, une peur excessive, et un manque d’initiative majorée par un défaut de compréhension des règles sociales.

Mais le plus important est de vite le diagnostiquer pour un accompagnement conséquent.

Quels sont les signes du retard mental ?

  • Des performances intellectuelles significativement inférieures à la moyenne explorées par des tests de QIs appropriés.
  • Limitation des compétences adaptatives dans des domaines tels que : l’autonomie, la communication, les capacités sociales les apprentissages le travail…

Il existe plusieurs types de retards mentaux :

  • Le retard mental est qualifié de léger : quand le QI est compris entre 50 > QI < 70 : Il se repère au moment du passage au CP. Le langage oral est acquis même s’il y a eu retard dans son acquisition. L’autonomie dans la vie quotidienne est également acquise.
  • Le retard mental est moyen : quand le QI se situe entre 35 > QI < 50 : Il se repère vers trois ans. Le langage oral est limité surtout dans la compréhension. L’autonomie dans la vie quotidienne est variable.
  • Le retard mental est grave : quand le QI est compris entre 20 > QI < 35 : Il se repère dès l’entrée en maternelle. Il y a souvent déficits sensoriels et/ou moteur associés. L’autonomie dans la vie quotidienne est difficile à acquérir.
  • Le retard mental est profond : quand le QI < 20. Le langage est peu développé, les déficits sensoriels et moteurs sont souvent présents. Le besoin d’assistance est permanent.

Lorsque l’un de ces signes est présent dans la vie de votre enfant, aux fins d’écarter tout doute, il est nécessaire de vous rapprocher des spécialistes pour des examens spécialisés notamment :

Un bilan ophtalmologique et ORL.

Un bilan psychologique : tests de QI verbal et non verbal.

Un bilan orthophonique (niveau d’acquisition de la parole et de la compréhension.

Un examen médical neuropédiatrique et ou pédopsychiatrique : pour rechercher aussi les causes et/ou les problèmes associés :
– un accident périnatal (obstétricaux, anoxie néonatale),
– une méningite ou encéphalite postnatale,
– une déshydratation
– une épilepsie (syndrome de West, ou Lennox-Gastault),
– des facteurs psychosociaux (Carences graves de soins et/ou mauvais traitements),
– un syndrome neurogénétique identifié comme : La trisomie 21 ou Syndrome de Down (développement dans notre prochain article)

 Lorsque vos doutent sont confirmés suites à ces examens, vient alors l’étape de la prise en charge.

 Quelles prises en charge et quels types d’aménagements scolaires ?
Les prises en charge varient selon la sévérité du retard mental et des capacités d’autonomie dans la vie de tous les jours.

  •  Un suivi neuropédiatrique
  • Des prises en charge adaptées aux profils cognitifs et d’acquisitions en langage.
  • Une pédagogie et une éducation adaptées soit en Institut Médico Éducatif soit une scolarité adaptée de type CLIS.
  • Le contact avec les associations :

Au Bénin, des structures se donnent corps et âmes pour meilleur la vie de ces enfants. Nous voulons reconnaitre ici, les exploits de :

ONG La CHRYSALIDE, située à Cotonou, Quartier ST Michel, et Présidée par Claudine LAWSON DAÏZO, une Dame expérimentée pour donner réponses et un accompagnement adapté aux besoins de vos enfants. Elle est joignable au (00229) 97 08 96 78.

Je voudrais reconnaître la disponibilité et l’efficacité des psychopédagogues et Psychologues formés au Département de Psychologie et des Sciences de l’éducation de l’UAC, pour vous accompagner et vous offrir les meilleures prestations.

Contacts de leur groupe Whatsapp : « L’éducation, notre devise » (Appels, sms, adhésions) Administré par La psychopédagogue Pamela VODOUNON-HAGBE, Téléphone : (00229) 97 17 66 91

Article écrit par Roméo Ayena, Psychopédagogue E-mail : ayromas@gmail.com /

Blog : www.blogayena.wordpress.com / Téléphone : 00229 66 01 11 20

Sources : www.enfantdifferent.org / www.unpeip.org

Il existe des âmes mal-nées…!

Publié: 20 avril 2015 dans Non classé

Il existe des âmes mal-nées…!

Eh oui, peut-être bien une hallucination…! «Mon petit carnet de voyageur vous ouvre ses pages sur ma découverte du millénaire dans un pays d’Afrique.»

Pardonnez cette brève intrusion dans votre agenda d’aujourd’hui; Juste 1 à 2 minutes d’attention et … et vous me proposerez peut-être bien une tasse de Milo de vous avoir freiné(e).

(…) «Aux âmes bien-nées, la valeur n’attend point le nombre des années» dit-on souvent à concours de circonstances où la “Chance et le Hasard…“ étalent leurs tapis incolores.
– Existe-il de mauvaises naissances?
– Y-a-t-il eu de naissances sans grossesse, … après Jésus?
– Y-a-t-il eu d’enfants sans la rencontre d’un homme et d’une femme?
Peut-être diriez-vous, non, autant de fois que je retournerai ces interrogations.

Bien sûr que vous avez tort. Il existe de mauvaises naissances, bien sûr que nous pouvons répondre OUI à toutes ces questions.
Car ceux-là, oui ces enfants vous regardez à l’instant sur la photo, ces enfants de rue que j’ai connus durant mon sejour à Bamako en Mars 2014, sont mal-nés.
Bamako n’est pas la seule capitale Africaine qui en regorge: Cotonou, Conakry, Lagos, Lomé, Niamey… La liste est bien longue.

Avez-vous pensé à ce à quoi je me souviens pour être dans cet état? La Convention des Droits de l’Enfant.
Vous en faites déjà beaucoup, vous Unicef, Plan International, Terre des hommes, Humanitarium, Right To Play, Bureau International du Travail, SOS Kinderdorf International, etc. Mais comme on le martèle souvent dans mon pays le Bénin, «…Tant qu’il reste à faire, et dans ce cas beaucoup à faire, alors rien n’est fait.»

Vous qui m’avez supporté jusqu’à cette 4ème page du (…carnet…), loin de vous faire la morale
Donnez au petit demandeur la petite pièce,
A la maison, faites en sorte votre fille ou votre garçon, ne devienne jamais le petit demandeur des feux.
Et aux familles de fortunes de votre quartier, accordez la petite aide,
Aux parents ouverts, le bon conseil….

Mon petit carnet de voyageur, Bamako, Mars 2014
www.blogayena.wordpress.com